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  • Photo du rédacteurNawal

Saga coup de ♥ : Delirium

Dernière mise à jour : 6 oct. 2020


Après The Hunger Games, je continue sur ma lancée dystopie avec Delirium écrit par Lauren Oliver. Cette trilogie a été un véritable coup de coeur quand j'étais au lycée mais je n'avais pas du tout aimé la fin. Ce n'est que plus tard, en la relisant que j'ai pu me rendre compte de la beauté de cette fin.


Petit résumé : la société où vit Lena voit l'amour comme la pire des maladies et fait subir une opération à tous les jeunes de 18 ans afin que ce sentiment leur soit retiré. Mais la rencontre d'Alex va tout changer pour Lena qui va découvrir ce sentiment pour la première fois et refusera d'y renoncer.


L'univers m'a tout de suite attiré avec cette idée d'amor deliria si dangereux qu'on doit l'éradiquer. Je me suis tout de suite attachée à Lena, ayant à peu près son âge lors de ma première lecture et son évolution m'a beaucoup plu. On passe d'une fille pleine de joie de vivre, innocente et insouciante à une jeune fille qui s'endurcir au fur à et mesure des coups qu'elle prend et qu'elle encaisse. Contrairement à Katniss qui est une jeune fille solide dès le départ, farouche, Lena se construit et s'endurci peu à peu. J'ai également adoré le personnage d'Alex même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec toutes ses décisions et son attitude parfois. C'est un personnage avec qui j'ai aimé être en désaccord sur certaines choses et pour qui j'ai beaucoup d'affection. C'est une trilogie qui m'a fait grandir, qui m'a montrer l'importance que l'amour peut avoir dans une vie. D'ailleurs on n'y parle pas que d'amour romantique mais aussi fraternel, maternel, amical... Ce roman met en lumière l'intensité de l'amour sous toutes ses facettes et donne envie de s'accrocher à ce sentiment connu de tous mais si mystérieux au final, étrange, puissant.

À nouveau, comme dans toute dystopie, on retrouve un combat mené contre une société. J'ai aimé le fait que le côté farouche des rebelles, le fait qu'ils ne soient ni blancs ni noirs mais tout simplement purement humain et qu'ils revendiquent cette humanité qui nous rend si singuliers.

Le tome deux est celui que je préfère même s'il introduit un personnage que je n'ai que très peu aimé. J'ai adoré la structure très particulière de ce tome, un décalage temporel, et je pense que c'est dans celui-ci que Lena s'endurcit le plus. C'est pour moi le tome le plus abouti du point de vue narratif, vraiment, j'ai été incapable de le lâcher. Vient ensuite le tome trois, qui est lui construit sur les deux points de vue différents et que j'ai également beaucoup aimé. Tout se joue dans ce troisième et dernier tome, la pression est au plus haute, on a peur pour les personnages, le doute s'installe, on ne sait plus quoi penser. Et bien sur, cette fin. Mon dieu cette fin. La première fois que je l'ai lu, j'ai été très déçue comme je le disais plus tôt, je me suis sentie trahie par l'autrice. Mais en la relisant quelques années plus tard, j'ai pu enfin saisir la beauté qu'elle dégage. Le dernier paragraphe fait partie de mes passages préférés tous livres confondus, plein de poésie et au message fort.


C'est donc une trilogie très particulière pour moi, dont je suis ressortie tout aussi grandie qu'en lisant The Hunger Games. Je ne peux que vous la conseiller, tout d'abord en tant que première lecture de dystopie, mais aussi pour ceux qui aiment ce genre, même si le scénario n'a rien de surprenant, la fin fait toute l'originalité de cette trilogie qu'il faut avoir lue.


« Je t'aime. Souviens-toi. Ils ne peuvent pas nous enlever ça. »


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